JOUR 2 - Mardi 30 0ctobre 2001


Visite de l' I.M.R.A. (Institut Malgache de Recherche Appliquée).

Accueil chaleureux de la part de tous les chercheurs, laborantins, botanistes et médecins.

Visite guidée des laboratoires, informations sur les collutions de plantes classées soigneusement, sur les travaux en cours (tests anti-tumoraux) et sur les dernières découvertes effectuées dont la fameuse Malaganacharine, molécule antipaludéenne.

Matériels employés :

Unités de testeurs d'activités anti microbiennes (ensemenseurs, autoclaves, étuves), chromatographe en phase gazeuse avec désordeur, chromatographe liquide hautes performances tridimentionnel avec passeur automatique d'échantillons et bibliothèque de plusieurs milliers de spectres)

Cet institut a été dirigé par le Professeur RATSIMAMANGA, héros national, malheureusement décédé 10 jours avant notre arrivée.

Il fut promoteur de la phytothérapie, la pratiquant à son institut.

Il est à l'origine de médicaments et de produits d'hygiène et de cosmétologie à base de plantes locales fabriquées et diffusées dans la pharmacie de l'institut ainsi que dans tout le pays.

Il a aussi découvert les propriétés de la Centella asiatica comme cicatrisant pour la lèpre, utilisée comme principe actif dans la spécialité Madécassol.

Il vient de faire breveter une substance anti-diabétique.

Il créa l' I.M.R.A. - Fondation RATSIMAMANGA.

Son épouse en est devenue la Présidente.

Madame le professeur et un chercheur français nous reçoivent et nous font découvrir l'importance économique de la phytothérapie sur l'île, de la compétition entre grands laboratoires pharmaceutiques pour l'acquisition de nouvelles molécules, pour la production à grande échelle d'huiles essentielles (Huile essentielle de café sans caféine), ainsi que de très nombreux programmes de développement.

Visite du jardin botanique par l'ethnobotaniste de l'Institut qui organise les expéditions en vue de recueillir les formules et les plantes utilisées par les tradipraticiens.

Ces dizaines de plantes sont analysées et enregistrées par des appareils spéciaux.

L'une d'entre elles: Catharanthus roseus, plus connue sous le nom de la Pervenche de Madagascar, a été reconnue pour ses propriétés anti-tumorales.

Déjeuner dans les jardins de la Résidence Irianja Itaosy, avec la Présidente de l'IMRA.

Arrêt au marché aux fleurs de Tana sous les sucs des Jacaranda.

Visite de la Société BIOSAVE, productrice d'huiles essentielles.

Les huiles essentielles sont contenuesdans différents tissus de la plante tels que feuilles, écorces, racines et fleurs.

Les huiles sont extraites par un procédé d'extraction à la vapeur et sont de fait des produits purs et naturels.

L' aromathérapie est l'utilisation de concentrés volatils odorants, les huiles essentielles, pour traiter l'esprit aussi bien que le corps

Olivier BEHRA tente de protéger la biodiversité en installant des alambics dans les villages.

Les paysans tirent des revenus de la vente d'huiles essentielles plutôt que du charbon de bois.

Dîner conférence à l'Hôtel Royal Palissandre, avec Delphin RABEHAJA et le Docteur Béatrice RALIJERSON tous deux membres de l' IMRA. Cette conférence portait sur l'importance de l'analyse chimique des huiles essentielles. Parmi 400 des plus connues, seules quelques unes sont décrites dans les pharmacopées ( européennes, chinoises, etc.) ou les recueils de normes ( AFNOR).

A Madagascar, avec les 110 espèces de plantes aromatiques, les huiles essentielles commencent à intéresser aussi bien les opérateurs économiques, les industriels en parfumerie, en cosmétiques ainsi que les thérapeutes.


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